jeudi, décembre 01, 2005

La renationaliation de la musique contemporaine

Le compositeur Philippe Hurel que je rencontrais hier pour préparer un hommage à Ivo Malec, me disait les difficultés que ses collègues et lui-même avaient à se faire jouer à l'étranger, notamment en Grande-Bretagne. Pierre Boulez s'en est, me dit-il, récemment ému, comparant l'ouverture internationale de sa génération à la fermeture actuelle.
Phiippe Hurel explique cela par la réduction des budgets. Lorsqu'ils sont trop faibles, on tente de les garder pour soi et on évite de les laisser partir à l'étranger.
Comme quoi, la mondialisation n'est pas ce long fleuve tranquille qu'on nous décrit parfois.

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