dimanche, avril 17, 2011

quelques après-midi le crépuscule n'incendie plus tes cheveux

C'est une image prise à Paris dans le Marais, d'un poète anonyme qui laisse sa trace, quelques mots sur les murs de Paris, comme d'autres laissent des céramiques ou des dessins. L'auteur de ces phrases, j'en ai trouvé une seconde près du cirque d'hiver mais je ne l'ai malheureusement pas photographiée et ne suis pas sûr de pouvoir la retrouver, utilise la technique du pochoir qui rappelle les textes stencilés d'un autre grand artiste de la peinture des lettres, Maurice Lemaitre.



Cette pratique de l'art de la rue, anonyme comme ici, est comme une reconquête de l'espace public que la publicité et les institutions ont encombré de signes et d'objets auxquels on ne peut toucher sans risques de se faire pincer par la maréchaussée. C'est comme une pincée de liberté…

Pour les plus curieux, je voudrais signaler ce blog de Catherine-Alice Palagret qui réunit plusieurs photos. Elle ne donne malheureusement pas toujours les adresses. Peut-être est-ce pour nous forcer à ouvrir les yeux…

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