lundi, décembre 26, 2011

La Turquie, le commerce extérieur

Notre commerce extérieur touche le fond. C'est une des causes de notre endettement. C'est le moment que choisit le parlement pour voter un texte dangereux : quelle autorité ont donc des parlementaires pour décider de ce qu'est un génocide? C'est l'affaire des historiens, des philosophes, certainement pas des politiques.

Texte dangereux et imbécile : la Turquie est un pays en croissance forte, avec lequel notre commerce extérieur était tout à la fois en croissance et excédentaire. Et voilà que l'on veut casser tout cela pour faire plaisir à quelques groupuscules arméniens qui se sont déclarés porteurs du vote communautaire, ce qui serait à vérifier, même si l'on peut comprendre que les Arméniens soient particulièrement sensibles à ces questions.

Pour ajouter la maladresse à la sottise, voilà que l'on apprend que Nicolas Sarkozy a promis au premier ministre turc que jamais le Parlement ne voterait ce texte.

Beaux dégâts pour des voix qui ne seront même pas acquises : qui peut en effet penser une seconde que les Français d'origine arménienne dont beaucoup sont installés en France depuis plusieurs générations se détermineront en fonction de ce seul texte?

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